Ah! le pouvoir de la baguette magique.


On prend un mentor pour pouvoir réaliser son rêve.  Je vous partage trois secrets pour réussir à vivre votre passion inspirés du film Capitaine Crochet.

Peter Pan (Robin Williams) se fait enlever ses enfants par le capitaine Crochet.  Pour les retrouver, la fée Clochette (Julia Roberts) qui l’accompagne lui donne trois précieux conseils.

1.       Rendu adulte et avocat très occupé, Peter doit retrouver son vrai moi, Clochette lui dit : « Tu dois croire que tu es Peter Pan »

2.       Lorsque Peter est à table avec les enfants du monde perdu, il a faim, mais il n’y a rien dans les assiettes, Clochette lui dit alors « Joue Peter, joue »

3.       Peter doit maintenant réapprendre à voler, c’est alors que Clochette lui dit « Tu as ta pensée heureuse. »

Pour réussir, vous devez croire que vous êtes un être à succès, vous avez avantage à jouer le jeu de la vie, du monde des affaires.  Et en dernier, mais le plus important, quelle est cette flamme qui fait briller vos yeux?  Qui vous fait sourire?  Pourquoi vous faites ce que vous faites ? Quelle est votre motivation secrète?

Avez-vous votre fée Clochette?  Elle se trouve pourtant quelque part sur votre route, croyez-y, jouez, souriez et faites briller la flamme dans vos yeux.

« Si j’ai une baguette et que je peux tout faire arriver, comment se déroule votre vie dans cinq ans d’ici? »

 les3secretsdeClochette

Suzanne

Le mentor c’est n’importe quoi…


Le mentor c’est tout à la fois…

Une des dernières lectures qui m’a profondément remise en question est « The fit mentor : how to give people the mentor they need » * de Michael Heath, 2012.

Quand j’écris que le mentor c’est n’importe quoi, je veux dire que le mentor c’est ce que le mentoré désire et croit utile personnellement et professionnellement à ce stade-ci de son développement. Lire la suite

Ça fait quoi un mentor au juste?


tulip2On dit que ce n’est pas un conseiller, ni un coach, ni un motivateur. Le mentor c’est un accompagnant!

Mais qu’est-ce que ça fait un accompagnant?  Ça écoute, ça pose des questions?

À entendre les témoignages des mentorés on dirait bien que c’est super puissant et transformant que d’avoir un mentor.

« Vous m’avez appris à me poser des questions sur ce qui pourrait être amélioré ou changé.  Prendre une situation à la fois et trouver la solution… une par une… » Extrait de S.P. recueilli lors de la soirée reconnaissance 2009

Pourquoi le mentor ne doit pas dire quoi faire?

Parce que ce n’est pas utile, parce que ce n’est pas la solution que le client a créée.

Il faut croire que le client possède la solution!

On dit que l’accompagnement par un mentor est efficace si cela est fait avec une approche Maïeutique. Méthode qu’employait Socrate et qui repose sur le questionnement et se propose d’amener un « client » à prendre conscience de ce qu’il sait, à l’exprimer et à le juger.

Ref :  http://web.hec.ca/airepme/images/File/2010/ST-JEAN-CIFEPME2010.pdf

Moi je pense que le mentor est efficace quand il accompagne avec engagement et amour.  Comme quand je prends soin de mes tulipes, régulièrement, doucement et avec amour.

Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ?

Suzanne

La puissance de 4 questions ?


Les mentors, ces entrepreneurs qui ont eu du succès en affaires, se servent principalement de leurs expériences pour guider leur mentoré.  Ils regardent avec leur expérience, ils posent des questions avec leurs valeurs et font des suggestions selon leurs croyances.

C’est comme le sherpa qui guide l’alpiniste, il y a une bonne idée des capacités du grimpeur dès leur première rencontre, maintenant comment va-t-il faire pour l’amener jusqu’en haut?

C’est quoi les bonnes questions à poser ?

Dans les années 90, j’ai appris le coaching.  On m’a enseigné les quatre questions qui permettaient à mon client de prendre action pour améliorer sa situation.

1.       Tu peux décrire son objectif? Qu’est-ce que tu veux ?
2.       Parle-moi de la situation présente.
3.       Dis-moi ce qui manque.
4.       Maintenant qu’est-ce que tu vas faire ?

Et ensuite, on lui faisait prendre un engagement dans le temps pour atteindre son but.

Vous avez un bon sherpa qui vous accompagne au sommet ?

Suzanne

Des bons mentors et des moins bons jumelages!


Jean-Marc BrienPhoto : Un très bon mentor

Jean-Marc Brien, chef-mentor 2007-2010

©Mentorat des Moulins

C’est une réalité.  Je vous avoue que ce sujet est un peu délicat, je veux en parler, car c’est moi qui fais le jumelage et que ce n’est pas toujours évident.

Vous allez peut-être me dire que j’ai fait un mauvais « match », oui c’est possible ça, j’en fais aussi!

Le mentor c’est un peu comme le produit de mon entreprise que je vends aux mentorés. 

Quand j’ai commencé dans le domaine, en 1999, j’ai lu et cherché sur internet des informations sur le mentorat.  Nous avons inventé de toutes pièces, la structure qui comprenait la sélection des mentors, la formation, le jumelage, les règles d’éthique.  C’est à l’été 2000 que la Fondation de l’Entrepreneurship a mis sur pied le service de mentorat qui s’appelle maintenant le Réseau M.  J’ai participé à la création du guide du coordonnateur, nous étions à l’époque, 5 cellules en projet pilote avec eux.

Nous avions décidé que le mentor devait avoir une excellente expérience comme entrepreneur ou gestionnaire de haut niveau et nous acceptions tout le monde qui voulait devenir mentor et qui avait une bonne référence.

J’ai commencé à faire des jumelages avec un groupe de 24 mentors.  À l’époque, nous avions filmé une entrevue avec chacun des mentors, lesquels racontaient leur vie d’affaires. C’est ce que je connaissais d’eux, leur biographie professionnelle.

Certains de ces mentors que j’aimais beaucoup et qui avaient une très belle feuille de route échouaient un après l’autre les tentatives de jumelage que je leur proposais!!! Mystère ou…

Le mentorat est avant tout une activité relationnelle, ce n’est pas un contrat, ce n’est pas une obligation.  Mon travail comme entremetteuse consiste à bien connaître les personnes que je veux jumeler, qu’est-ce qui les anime, les passionne, les motive.  Quelles sont leurs valeurs, leurs croyances?

« Je veux, comme mentoré, développer des qualités supérieures qui m’aideront à réussir ma vie d’entrepreneur, ma vie tout court »

Ça prend un grand cœur pour être mentor, une faculté de vibrer avec les nouveaux entrepreneurs.

Certains sont des naturels heureusement, tout n’est pas perdu, avec le désir on peut développer des habiletés d’accompagnant.

Suzanne

La chance d’avoir un mentor !


Poussin bernache

©Photo Suzanne Dauphin

  Je laisse aujourd’hui la place à un témoignage d’une mentorée à son mentor

Cela fera bientôt 2 ans que tu m’accompagnes. Certains diront qu’il est temps que l’oiseau quitte le nid et vole de ses propres ailes.

Moi, l’oisillon, je veux bien quitter le nid et m’envoler. C’est une passion qui m’habite. Toutefois saurai-je profiter au bon moment des courants ascendants? Pourrai-je atterrir par grands vents sans me briser une aile? Où trouverai-je ma pitance?

Toi, maman oiseau, tu as l’expérience. Tu as le savoir-faire et le savoir-être.  En écoutant ton vécu, j’apprends. Grâce à ta grande écoute, tu sais reconnaître dans mes piaillements, les cris de joie et ceux de peur. En te sachant aux aguets, je me sens rassurée. Tu me sais capable, tu me fais confiance cependant je sais que tu peux encore me nourrir de tes conseils, de tes propos.

Serais-je un oisillon gourmand?

Tu m’as appris ce que je dois savoir pour passer à l’action, relever les défis qui m’attendent. Mais je veux encore apprendre, avoir ton esprit analytique, ta sagesse, tout savoir.

Serais-je un oisillon trop ambitieux?

Non.

Je crois que je suis un oisillon avide de toujours faire mieux, désirant aller toujours plus loin.

À l’instar de toi, chère mentore, je suis passionnée.

Maintenant que je sais voler, je veux apprendre à virevolter à tes côtés.

Pour ton temps offert et celui à venir, je te dis un grand MERCI.

ED 2012

Un élan vers la réussite


Quand on fait le cadeau d’un mentor à un entrepreneur…

On lui donne un élan vers sa réussite.

mentors

©Mentorat des Moulins 2013

C’est en 2000 que j’ai fait mon premier jumelage, il y a de ça 13 ans et demi.   Je sais que cette entrepreneure passionnée voulait tellement quelqu’un qui croirait en elle, quelqu’un qui pourrait l’écouter et lui donner la force de faire grandir son entreprise.  Elle désirait, par-dessus tout, devenir la référence dans son domaine.

Elle avait choisi un mentor qui pouvait la comprendre.  J’organise une première rencontre pour tester le jumelage, pour vérifier qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêts et pour m’assurer que « ça CLIC entre eux ».

Après cette première rencontre je prends les impressions du mentor, bien croyez-le ou non, il m’en a parlé pendant plus d’une demi-heure.  Il était tombé sous le charme de la détermination et de la flamme qui animait la mentorée.

Cette dyade a duré plus de sept ans. (Je parlerai de la durée d’un jumelage dans un autre billet)

Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi je suis encore passionnée par le mentorat?

De voir des mentorés devenir des entrepreneurs à succès et aussi de voir des mentors si enthousiastes  par la différence qu’ils font.

Suivez-moi dans ce blogue, je vous raconte mes aventures de coordonnatrice.

 Suzanne Dauphin

Un mentor ou un coach ?


mentor ou coach

C’est quoi la différence?

Imaginons un instant que nous sommes dans le domaine du hockey, répondre à la question serait facile pour le jeune hockeyeur : Guy Lafleur un mentor et Jacques Demers, un coach.

Photo : ©Mentorat des Moulins

Ensemble dans la même direction.

Normand Lord chef-mentor 2010-2013

Angela Montemiglio, B.Éd.Phys

Dans le monde des affaires ça semble plus difficile de tirer une ligne entre les fonctions de coach et de mentor.  Je veux croire qu’on est mentor parce que l’on a passé par le même chemin et qu’on a réussi.  On est un coach parce que l’on a étudié pour pratiquer cette profession.

  • Le coach travaille sur les performances et le mentor développe l’esprit d’excellence et de gagnant.
  • Le coach travaille avec des outils et le mentor influence par son expérience et sa personnalité.
  • Le coach est payé pour faire ce qu’il fait, le mentor est bénévole, il donne de son temps avec cœur.

On reconnait un bon coach aux résultats que l’on obtient, on sait que l’on a un bon mentor parce que l’on se sent une meilleure personne en sa présence.

Être coach, c’est avoir un titre, une fonction.

Être mentor, c’est un qualificatif que l’on vous donne.

C’est mon expérience qui vous écrit.

Et maintenant, est-ce que l’on peut être un meilleur mentor avec des outils de coach?

À suivre…

Suzanne Dauphin

Blogue d’une entremetteuse d’affaires


Suzanne Dauphin
Suzanne Dauphin

Blogue d’une entremetteuse de courage, de force, de confiance, de lumière, de soutien… bref d’une coordonnatrice en mentorat pour entrepreneurs.

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